XIII Amour de perdition
Camilo Castelo Branco, 1862
Traduit du portugais par Jacques Parsi
Éditions Actes Sud, 252 pages
Catégorie La littérature lusitanienne (Portugal, Brésil)
Facilité de lecture ***
Contenu ***
Extrait
« Personne ne sent en soi le poids de l’amour qu’on inspire et que l’on ne partage pas. Dans les plus grandes douleurs, dans les derniers instants du cœur et de la vie, il est doux encore de se sentir aimé quand on ne peut déjà plus trouver dans l’amour une diversion pour ses peines, ou renouer le dernier fil qui vient de casser. Orgueil ou insatiabilité du cœur humain, peu importe, c’est par l’amour que l’on nous porte que nous estimons ce que nous valons dans notre conscience. »
Page 115
L’Amour, toujours l’amour !
Il est dit dans l’appendice que l’histoire a souvent été entendue par l’auteur de la bouche de sa tante. C’est l’histoire de l’amour impossible de Simon et de Thérèse. Un amour impossible avec des parents qui ne s’aiment pas. Roméo et Juliette peut-être ? On y pense un peu, mais les amants sont séparés le plus souvent. C’est bien écrit quoique les noms des personnages soient assez longs, on a de la difficulté à s’y retrouver au début.
Le tout est facile à lire. La mise en place du décor, la rédemption du héros par l’amour, ses difficultés et ses malheurs. Il s’agit d’un triangle amoureux avec les amours de Marianne, la fille de Maitre Jean. C’est dramatiquement beau.
« Écrit en 1840, lorsque Camilo était en prison pour ses amours avec une femme mariée, il relate la passion clandestine de deux jeunes gens, Simon et Teresa, passion à laquelle s'ajoute l'amour de Mariana, une fille du peuple qui s'éprend de Simon, tout en continuant à lui servir de messagère auprès de Teresa. »
Wikipédia
« À travers son œuvre très féconde (262 volumes), Castelo Branco s'est intéressé à presque tous les genres : poésie, théâtre, roman historique, histoire, biographie, critique littéraire, traduction. On y retrouve le tempérament et la vie de l'auteur : la passion fatale s'y lie au sarcasme, le lyrisme à l'ironie, la morale au fanatisme et au cynisme, la tendresse au blasphème. »
Wikipédia
Défi 2011-2012
Il a fait très beau cette semaine malgré la pluie annoncée. Lundi, journée soleil pour les photos au Jardin botanique de Montréal.
Rappel, mon défi, lire 49 livres en 49 semaines et prendre des photos de du Jardin botanique pour accompagner mes critiques. Lundi 15 août 2011, début du quatorzième livre, du bonbon, les Contes de Hans Christian Andersen.
Publication de mes commentaires accompagnés de photos, dimanche 21 août 2011.
Floraison
bouton d'hibiscus, Jardin botanique de Montréal, 11 août 2011
Hibiscus, Jardin botanique de Montréal 11 août 2011
L'hibiscus est valorisé à des fins alimentaires et médicinales. L'Oseille de Guinée produit des pousses et des jeunes feuilles qui se mangent crues ou cuites comme des légumes. Ses fleurs rouges, séchées puis infusées, sont utilisées pour des sauces et confitures ou pour la préparation du bissap, infusion et sirop produisant une boisson rouge, bue fraîche et très sucrée (parfois préparée avec de la menthe) en Afrique de l'Ouest, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali et en Mauritanie où une de ses appellations populaires en vogue est devenue « coc'Afrique ». C'est une boisson riche en acide ascorbique et on lui prête des vertus diurétiques, sédatives et hypotensives, voire laxatives.