IX La Comédie humaine
Honoré de Balzac, 1799-1850
Éditions Omnibus
Catégorie Le roman français
Facilité de lecture **
Contenu ***
Extrait
Ferragus 1833
La Duchesse de Langeais 1834-1839
La Fille aux yeux d'or 1835
César Birotteau 1837
La Maison Nucingen 1838
Splendeurs et misères des courtisanes 1844-1847
"La Duchesse de Langeais : Qui, dans sa vie, n'a pas, une fois au moins, bouleversé son chez soi ses papiers, sa maison, fouillé sa mémoire avec impatience en cherchant un objet précieux, et ressenti l'ineffable plaisir de le trouver, après un jour ou deux consumés en recherches vaines; après avoir espéré, désespéré de le rencontrer; après avoir dépensé les irritations les plus vives de l'âme pour ce rien important qui causait presque une passion ? Eh! bien, étendez cette espèce de rage sur cinq années; mettez une femme, un cœur, un amour à la place de ce rien; transportez la passion dans les plus hautes régions du sentiment; puis supposez un homme ardent, un homme à cœur et face de lion, un de ces hommes à crinière qui imposent et communiquent à ceux qui les envisagent une respectueuse terreur! Peut-être comprendrez-vous alors la brusque sortie du général pendant le Te Deum, au moment où le prélude d'une romance jadis écoutée avec délices par lui, sous des lambris dorés, vibra sous la nef de cette église marine."
page 119
Bavard Balzac !
Balzac vécut de 1799 à 1850. Encore Napoléon en trame de fond. Ces quelques romans font partie de la volumineuse série qu'est La Comédie humaine. Quoi dire des romans. C'est dense, c'est long, c'est humain. C'est une étude de mœurs de la France du XIXe siècle.
J'ai été traumatisée par Le Père Goriot lors de mes études secondaires et j'y allais à reculons. À plus de trente ans de distance, c'est la même impression. Balzac m'assomme. C'est un conteur qui ne finit pas de conter. Il parle et il parle. C'est bien écrit mais j'ai de la difficulté avec les bavards. Si je me réfère à La mort de Virgile, qui était, mot sur mot, Balzac c'est : je parle sur je parle. J'ai lu La Duchesse de Langeais et Splendeurs et Misères des courtisanes. On ne peut pas lire La Comédie humaine en une semaine. Je m'y reprendrai peut-être plus tard.
"Tous ses livres ne forment qu'un seul livre, livre vivant, lumineux, profond, où l'on voit aller et venir, et marcher et se mouvoir, avec je ne sais quoi d'effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine." Victor Hugo
"La Comédie humaine est un ensemble d’ouvrages d'Honoré de Balzac de 137 œuvres comprenant 95 romans, nouvelles, essais réalistes, fantastiques, ou philosophiques, mais aussi des contes, des essais, et 25 œuvres ébauchées, regroupées sous le titre Ébauches rattachées à la Comédie humaine, ainsi que huit romans de jeunesse écrits entre 1822 et 1825 sous divers pseudonymes, reniés par leur auteur, mais réédités dans les volumes I et II des Œuvres diverses où l'on trouve les germes et les thèmes des œuvres de la Comédie humaine, Falthurne étant considéré comme la base de Séraphîta." Wikipédia
Défi 2011-2012
J'ai emprunté ce livre à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Il a fait beau cette semaine avec journées de canicule. J'ai fait deux journées photo au Jardin botanique de Montréal. La nature est pressée. Déjà une floraison, déjà les fruits. Nous sommes maintenant dans les floraisons de l'été profond et les fruits des arbres et des arbustes sont formés.
Un rappel, je me suis donné comme défi de lire 49 livres en 49 semaines. Un des dix meilleurs livres, choisi par ordre alphabétique dans chaque catégorie, tiré de La Bibliothèque idéale, paru chez Albin Michel en 1988. Le livre est présenté par Bernard Pivot. J’accompagne le tout de photos de floraison, prises durant la semaine.
Lundi 18 juillet 2011, début du 10e livre, de la catégorie Le roman d'amour français, L'Amour Fou d'André Breton. Publication de mes commentaires accompagnés de photos, dimanche 24 juillet 2011.
Floraison
Bananier décoratif, Jardin de Chine, Jardin botanique de Montréal 11 juillet 2011