48 La France en douceurs
Marie-Laure et Jacques Verroult 1979
Berger-Levrault
Catégorie Gourmandise
Contenu ***
Facilité de lecture ***
Extrait
« France, mère des arts, des armes et des lois. » Certes, mais aussi des « douceurs » si chères à notre cœur d'enfant. Douce France, elle l'est assurément, mais pour combien de gens ? Et combien sont-ils, parmi ceux qui se targuent de ne rien ignorer de sa gastronomie, à pouvoir prétendre tout connaître des « douceurs » inventées sur son sol ? Car si un excellent repas se termine tel une symphonie, sur le point d'orgue du dessert, il existe un mouvement de basse continue qui ne cesse jamais de faire entendre son murmure tout au long de la journée : ce sont les friandises, qui à la manière des chevaliers de l'amour courtois, dès la moindre manifestation de notre gourmandise, accourent pour la servir (jusqu'au point d'en périr !). C'est normal, les choses faites pour rimer ne peuvent que bien s'accorder... Les friandises sont issues de nos gourmandises comme Eve de la côte d'Adam.
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Douce douceur
Pourquoi « les Douceurs » ? Parce qu’elles sont jolies, colorées, décorées, et sentent bon, parce qu’elles évoquent la fête et les cadeaux, parce qu’elles ont droit souvent à de belles boîtes ornées dans lesquelles on peut les emporter ou les offrir, parce qu’elles sont un souvenir des régions visitées, parce qu’elles collent aux dents et engendrent une surabondante satisfaction du palais lorsqu’on sait les déguster comme il convient, et surtout parce qu’elles sont les Cendrillons de la littérature gastronomique.
Défi 2022-2023
Il a fait très beau cette semaine, les fleurs printanières sortent. Petit record de chaleur avec un 26 degrés.
Avant dernier livre avant la fin. Rappel de mon défi, lire 49 livres en 49 semaines. Lundi 16 avril 2023 début du dernier livre du défi, 49e livre de la catégorie Rire, Zazie dans le métro de Raymond Queneau. Parution de mes commentaires dimanche 22 avril 2023.
Merci de votre visite, Montréal 14 avril 2023
Floraison
Sanguinaire, Jardin des origines, Maison Saint-Gabriel, Montréal, 14 avril 2023
Le nom vient du latin sanguinarius, saignant, en référence à son latex rouge, et canadensis, du Canada.
La sanguinaire faisait partie de la pharmacopée populaire jusqu'au début du XXe siècle, utilisé contre la bronchite, la laryngite, l'asthme, la fièvre et le rhumatisme, mais ces usages ont été abandonnés à cause de la toxicité de la plante. On en faisait aussi des cataplasmes contre les ulcères et les cancers de la peau. La sanguinarine est un ingrédient actif de plusieurs rince-bouche et pâtes dentifrices, utilisés contre la plaque dentaire et la gingivite. Cependant, des recherches récentes ont démontré qu'un usage prolongé pouvait causer des lésions cancéreuses dans la bouche.